mercredi 11 janvier 2012

La vie est dans : L'organisation de la routine.

Hey.

Je suis dans mon cours de TICS, et nous sommes en train de regarder une page de Wikipedia concernant les conserves (à ma suggestion, je tiens à le souligner). Naturellement, comme j'ai des capacités de double-cognition acceptables, j'en profite pour venir bidouiller un peu sur mon blogue (blog? je ne sais plus). Que voulez-vous, faut pas me mettre un ordi dans les mains.

Les enfants, c'est l'heure des états d'âmes.

L'être humain est, par nature, routinier. Si, en communauté, il bénéficie d'une force d'adaptation hors du commun, lors d'activités solitaires, il souffre d'une tendance à répéter les mêmes Modus Operandi, ce qui le rassure dans l'exécution de ses activités. Par exemple, ce blogue, je l'écris toujours en écoutant la même chanson (et non, je ne vous dirai pas laquelle. Vous savez déjà que j'apprécie parfois la compagnie de Britney, y'a des limites). Aussi, je fais toujours un brouillon, que je recorrige quelques heures plus tard. Il s'agit d'automatismes engendrés pour se conforter dans une méthode efficace.

Si la routine est brisée, l'être humain solo doit sortir de sa zone de confort, ce qui peut potentiellement mener à des comportements anxieux néfastes. Ces comportements anxieux induisent à des réflexes impulsifs qui provoquent eux aussi l'anxiété, et ainsi de suite jusqu'au paroxysme et à la fin de monde (ce qui constitue la raison pour laquelle, lors de ma dernière publication, j'ai publié mon brouillon au lieu de mon texte corrigé. Je suis désolée pour toutes les syncopes orthographiques que j'aurais pu provoquer).

Mais ramenons ça au D.E.S.S. Vous aviez établi une routine de base composée de stage-étude-travail rémunéré-auto-dodo. La maîtrise de la matière de fond se voyait confirmée par vos excellentes notes, vous aviez affirmé votre réseau social au party de fin de session. Pendant les vacances, votre tasse à café préférée s'empoussiérait dans le fond de l'armoire, vous cumuliez les heures de sommeil au gré des grasses-matinées, vous vous adonniez au luxe de ne rien foutre au moins une heure par semaine...en couraillant quand même un peu pour rattraper votre vie perdue au cours de la dernière session.

Et là, BOUM. Début de session.
C'est comme si j'avais raté le mémo.

On ne trouve pas le local. Les notes ne sont pas rentrées. Les stages ne se confirment pas à temps. On ne réussit pas à exister sur le maudit Wiki.

Ce matin, j'ai dû me rendre à l'évidence. Mon groupe de joyeux lurons, fiers défendeurs d'opinions diverses et monteurs de tons dans tous les contextes, la clique des parles-forts et des commentaires dis tout bas, le groupe des batailleurs qui montent aux barricades et multiplient les parenthèses textuelles et orales, MA gagne...

...ben, elle est plus là.

Je suis Rémi sans Famille.

Comportement anxieux, vous dites? J'étais attachée à mon groupe, moi. Encadrée. Je fais quoi, moi, avec ma grande gueule?
Il me reste toi, mon blog. Et vous, mes lecteurs.
Et ce Wiki qui m'empêche d'exister.

Engagez-vous, qu'ils disaient...

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