mercredi 30 novembre 2011

La vie est dans : la Vengence Adorable

Tiens tiens...je suis de retour.


Je vous ai manqué? Faut dire que la fin de session s'avère particulièrement active. Entre ses derniers compte-rendus et l'étude pour l'examen final de Cognition et Apprentissages, votre DESScente préférée a, dirait-on, la broue dans le toupet. Une fois passé le party de bureau du Travail Rémunéré (une bien jolie apothéose...), la fin du Stage 1 (et la rédaction des rélexions qui y sont relatives) ainsi que l'accomplissement d'avoir réussi à monter le sapin de Noël avant le premier décembre, me voilà de nouveau dispose à vous entretenir de mes tergiversations.


Ça bouillonne dans les couloirs du De Sève et du De Konninck, ces temps-ci. Les aspirants professeurs, un livre à la main, dissertent avec animation. Des examens à venir? Des épreuves à traverser avant la date fatidique du 22 décembre (date butoir sonnant le glas de la première session)? Des stages à venir dans les prochains mois?

Pantoute. Tout le monde ne parle que d'une seule chose.


La brosse du 16 décembre.


Nous ne sommes pas dévergondés (du moins, pas particulièrement). Nous ne sommes pas non plus des buveurs invétérés. Cette envie de se libérer dans le divertissement (et, disons-le, dans l'alcool) est issue d'un des très vieux principes pacifistes de ce monde: la Vengeance Adorable.


Procédons étape par étape.


Le principe se définit par une compensation positive d'un stimulus négatif. Cette façon de procéder vient contrer l'action de l'Entropie (théorie basée sur la prémisse que le monde aspire au chaos) et suppose une neutralité comme finalité des deux actions.Je déclare la guerre au Paraguay? D'accord. Mais, pour compenser, je construis un réseau scolaire au Nicaragua. Naturellement, à si grande échelle, ça sent l'utopie. Mais si on réduit, ça peut donner : mon chum me plaque, j'avale un contenant complet de crème glacée.


Il n'y a que deux principes fondamentaux pour que l'on puisse parler de vengeance adorable. Le premier, c'est que l'action compensatrice doit absolument être positive (sinon, ce serait de la vengeance tout court, et ça c'est vilain, vilain, vilain!). Le second, c'est que la compension doit nécessairement être équivalente du stimulus premier. Si mon chum me plaque ET sort avec ma soeur (ce qui implique que je dois me taper sa face à chaque meeting familial), le pot de crème glacé semble nettement insuffisant.


Vous suivez?


Revenons donc à mes collègues aspirants-profs. Nous nous sommes tous accordés quelques compensations au cours de la session (mon portfolio de didactique m'a d'ailleurs valu une superbe paire de botte). Cependant, les compensateurs habituels n'arriveront pas à égaliser la charge négative du programme scolaire, qui semble incommensurable. Rajoutons à cela quelques frustrations issues de la vie personnelle (mon appart est un bordel depuis 2 mois!) et professionnelle : une bombe d'énergie négative est sur le point d'exploser dans toutes les petites têtes du D.E.S.S.


Seule solution pour éviter le suicide collectif? L'espoir que ça finisse dans une apothéose. Un verre de vodka ne sera pas suffisant. Pour compenser tout cela, voici ma prescription personnelle.


- Un shooter d'alcool faible (sour puss, amaretto, abricot brandy...) pour chaque concept non-pertinent à notre formation d'enseignant.



- Un shooter d'alcool fort (vodka, tequila...) pour chaque devoir effectué sur l'un de ces concepts.



- Le dit shooter doit être bu entre les seins d'une barmaid consentante s'il ne comptait pas.



- Vous avez droit à une bière pour chaque cours réussi., deux si vous avez une moyenne supérieure à 80%



- Si vous avez effectué ces cours sans vous plaindre, vous avez le droit de boire au pichet.



- Si vous avez sacré une fois après CMapTools, vous avez droit à un drink de fille (sex on the beech, amaretto sour...).



- Si vous avez perdu votre calme devant le travail de préparation de la prise en charge évaluée, octroyez-vous un drink de gars (black russian, bloody ceasar...)



- Si vous n'avez jamais sauté une seule lecture, vous gagnez une sambuka flambée à même votre bouche.



- Chaque heure passée à répéter un exposé oral correspond à une minute où vous avez le droit de vous asseoir sur les genoux d'un inconnu ou d'une inconnue.



- Chaque minutes que vous avez passées assis durant un stage correspond à une minute où vous devez vous défouler en dansant.



- Si ces dites minutes ont provoqué chez vous une certaine frustration, l'action compensatrice peut se faire debout sur une table.



- Les conversations avec les pairs ou les professeurs pour essayer d'éclaircir une consigne obscure peuvent être compensées par des propos grivois qui ne le sont pas.



- Si vous êtes intervenu, au moins une fois, dans un cours, sans que votre propos ne soit jugé correct par le professeur, vous avez le droit de démarrer une chanson à boire.



-Si vous avez séché lors d'une question posé par un prof dans le cadre d'un cours ou par un étudiant lors d'un stage, vous avez le droit de crier «C'est ma toune! » avant de vous lancer sur la piste de danse ou de chanter par-dessus la musique ambiante.



- Si c'était par le prof associé ou par l'évaluateur lors d'une prise en charge, vous avez le droit de fausser ou d'inventer des paroles.



- Et finalement, si vous n'avez manqué aucun cours lors de votre formation, s'il-vous-plaît, partez avec le Barman...


Si je me plie à ma propre médecine, une seule chose est sûre :



Ça va être une belle veillée...

2 commentaires:

  1. Je vois pas trop qui pourrait avoir droit à une sambuka flambée au DESS... pas moi dans tous les cas....

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  2. Pas pire tes tergiversasions, mais sincèrement, tu devrais revoir ta définition de l'entropie. Un bol de crème glacée, c'est AUSSI tomber dans l'entropie... Je te souhaite une très bonne soirée, mais j'espère que tu ne suivra pas ta médecine, car sinon tu vas te ramasser chez le médecin, en coma éthylique... Finalement, il y a un certain P.Noël qui m'a dit il y a peu longtemps qu'on ne devait pas boire à même la pinte... en tout cas! Bonne soirée! - Ta tite soeur

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