dimanche 29 avril 2012

La vie est dans : L'humour déplacé

J'ai un esprit de bottine assez prononcé.
Ceux qui me connaissent s'en sont rendu compte : dès qu'une situation se présente, j'ai habituellement un jeu de mot prêt à sortir qui causera l'hilarité. Il s'agit de ma manière de contrer l'ennui et d'attirer l'attention. Cela peut arriver n'importe quand.

Surtout quand je suis fatiguée.
Et encore plus à l'écrit qu'à l'oral.
Or, depuis une semaine, je suis en rédaction. Travaux de didactique et rapports de stage.

Mes amis, ces travaux-là, c'est un show horizontal.

Je ne sais pas jusqu'à quel point j'ai l'autorisation d'ironiser dans un travail final. Je sais seulement que l'ironie consiste à dire une chose en ayant l'air de dire son contraire. Et que la consigne de certains travaux (ainsi que certains travaux eux-mêmes) sont tellement épatants de par leur inutilité et leur impertinence que je ressens une cruelle envie de me venger.

Watch out, madame la superviseure. Moi, ma job, c'est écrivain.
Et je vais avoir du plaisir à vos dépends.
Vous voulez corriger? Vous allez corriger.

Non, mes amis, je ne la bullshit pas. Je suis d'une adorable crédibilité et d'une imparable justesse dans tout mon travail. Nommer trois évènements? Aucun problème. Il s'est passé un nombre incalculable de choses dans mon stage qui, au demeurant et pour votre information, est terminé depuis un bon mois et demi. Qu'à cela ne tienne, madame la superviseure : je vous ouvre grand les portes de ma grande expérience de l'enseignement...et vous allez en avoir pour votre argent. J'aurais pu lui raconter des choses pleines d'ennui. Et lui créer des centaines de pages à vous faire grincer les mâchoires à chaque baîllement. Mais non. Je suis une gentille vilaine fille. Je lui ai trouvé trois évènements croustillants à souhait. De ces évènements qui réveillent vos envies de voyeurs et qui sont racontés dans un détail frôlant l'indécence.

Par contre, comme j'ai un talent d'élaboration qui m'a été donné par une petite fée qui se trouvait bien drôle, et comme je ne fais (presque) pas de fautes d'ortographe, il ne m'est pas défavorable de lui rallonger ça.

En plus, grâce à la merveilleuse plateforme (nouvelle de cette année) qui nous permet de remettre nos travaux, il est impossible de savoir exactement combien de pages contient notre travail et donc de vérifier avec exactitude que le travail correspond à la consigne.

Moi, quand on me donne un bon sujet qui m'amuse, je peux vous pondre 10 pages en une heure.
J'ai travaillé six heures sur ce travail-là.

Et j'ai faillit signer : l'inDESScente ;)

1 commentaire:

  1. Ok, mais que lui as-tu raconté? Je reste sur ma faim.
    -Ta tite soeur

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